Symbole chrétien par excellence, le chrisme, dit roman commingeois, daterait du XIe ou XIIe siècle. Il est formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), la première posée sur la seconde. A gauche, figure un pentagramme (caractère calligraphié composés de cinq graphèmes élémentaires, en fait, la forme d’une étoile à 5 branches) et trois étoiles à six branches, et à droite, 10 étoiles à 8 branches. Pendant près de 50 ans, il a été considéré perdu, et certains ont même douté de son existence. En 1947, une équipe d’étudiants qui faisait une étude et des recherches sur les chrismes en vallée d’Aure le découvre par hasard dans une vieille maison qui faisait office de presbytère. En très mauvais état, ils décidèrent de l’emporter, du côté de Marseille, dans le but de le protéger et de le sauver. Il part ainsi du côté de Marseille. Comment est-il revenu, le 15 août 1991 dans l’église de Sailhan ? Vous le saurez en venant voir ce chrisme, situé à l’entrée de l’église, au-dessus de la porte qui mène à la tribune…